L'icône de N.D. de Grace, une Madone siennoise de la fin du XIIIe, ramenée de Rome par l'archidiacre de
Valenciennes et offerte au chapitre de Cambrai.
La plus ancienne mention d'une copie de cette oeuvre est datée de 1454.
Le comte d'Etampes, gendre de Philippe le Bon, en commanda trois à Petrus
Christus, payées cinquante livres.
Hayne de Bruxelles, inscrit comme maître à Valenciennes, en peignit douze
"à couleur d'ole" (huile).
Rogier van der Weyden en fit une transposition originale laquelle inspira Bouts, Memling, Van der Goes et d'autres petits maîtres de la fin du XVe.
Cette icône est d'abord une
copie, probablement florentine de la fin du XIIIe siècle, de la célèbre
effigie de la Vierge - prétendument de la main de Saint Luc - offerte par
l'impératrice Pulchérie de Constantinople au souverain pontife vers 450. C'est
aussi le symbole du concile de Florence (1439-1442). Cette assemblée préconisa
, pour réconcilier les Eglises romaine et grecque, un culte marial commun. Ce
voeu d'oeucuménisme, illustré par le concordat signé le 6 juillet 1439
entre le pontife romain et le patriarche de Constantinople, accompagné de
l'empereur Jean III Paléologue, contribua à répandre l'image de Marie, Mère
de Dieu. La vierge devint très invoquée durant le XVe siècle,
particulièrement en Flandre. Dès 1454, il y fut décidé, pour des raisons
tant politiques que religieuses, de populariser l'effigie de Notre-Dame de
Grâces de Cambrai
Source: Les primitifs Flamands et leur temps. Pages 134, 148, 187, 237, 531. La clientèle du peintre. Maximiliaan P.J. Martens / Le portrait. Nicole Véronee-Verhaegen / Les sujets des oeuvres. Marie-Léopoldine Lievens-de Waegh. Jean Hayne
Source internet : Documents sur L´icone de Notre-Dame de Grace
Original de Cambrai
autre source : http://books.google.ch/books?id=n5MihzRCyO4C&lr=&hl=fr
icone lien entre miniature et chevalet : http://laplumedeloiseaulyre.wordpress.com/2013/11/06/licone-de-notre-dame-de-cambrai/